J' ai fait une revue de presse sur un sujet d' actualité il y' a deux semaines pour un de mes cours( gestion du personnel).
C 'est une synthèse de 2 ou 3 pages sur une confrontation de 2ou 3 articles en rapport avec le cour et avec un passage à l' oral de 5 mns
Je vous en fait profiter tous c 'est sur le rapport Hetzel "Université emplois".
Pour moi il y' a vraiment de tres bonne idées à exploiter.qu' en pensez vous?
INTRODUCTION
Six mois après la crise du CPE, la commission Hetzel, du nom du recteur de Limoges, à remis le mardi 24 Octobre 2006 son rapport au premier ministre Dominique de Villepin. Le but de ce rapport était d’évaluer et de décrire une série de mesures pour rapprocher l’ université du monde du travail et de favoriser l’ insertion professionnelle des étudiants.
En effet, certains chiffres sont assez frappants :
-La faible proportion des diplômes professionnels à l’ université :
sur 1,4 millions d’étudiants seulement 112600 sont inscrits en IUT et 40000 en licence professionnelle .Cela représente donc environ 10% des étudiants, taux extrêmement bas.
-Une faible connaissance de l’ entreprise des étudiants universitaires :
11% des étudiants seulement avaient en 2001 effectué un stage pendant leurs études.
-Le faible taux d’insertion professionnelle :
3 ans après leurs sorties de l’ université 11% des diplômés sont encore au chômage.
Pour étudier ce sujet , j’ ai utilisé les articles de deux quotidiens économiques :
La Tribune (édition du Mardi 24 Octobre 2006) et Les Echos (éditions du mardi 24 Octobre 2006 et du Mercredi 25 Octobre 2006).
Après avoir expliqué et détaillé dans une première partie les principales mesures retenues par le premier ministre après lecture du rapport, je vais synthétiser les avis de certains professionnels (PDG ou DRH )de grands groupes à ce sujet.
I-LES PRINCIPALES MESURES DU PLAN HETZEL
Les principales recommandations du rapport Hetzel sont les suivantes :
-Mieux accompagner et orienter les étudiants :
Les élèves de Terminale déposeraient en Février un dossier unique d’ inscription dans le supérieur qui sera examiné par un conseil de classe ou des professionnels seraient présents .Le but serait de conseiller le lycéen dans son orientation, ce dernier restant le décisionnaire final du choix de sa formation.
De plus, un bilan serait effectué à la fin du premier semestre universitaire pour prévoir un éventuel redoublement ou une réorientation.
-Revalorisation de la licence et sélection à l’ entrée du Master :
La licence serait « revalorisée » pour en faire un diplôme plus prisé sur le marché de l’ emploi. Des modules obligatoires seraient introduits dans toutes les filières : cours de langues, cours de CV, cours d’informatiques ainsi qu’une année de césure pour faire un stage avant l’entrée en Master. Afin de rendre ce diplôme plus attractif la sélection ne se ferait plus avant l’ entrée en M2 mais en M1.
-Renforcer les liens entre l’ entreprise et l’ université :
Cela se ferait par le biais de partenariats plus étroits. Les entreprises pourraient être associées à l’ habilitation des formations et de leurs diplômes et ainsi leurs permettre de recruter plus facilement à l’ université.
-Accroître l’autonomie des universités :
La gouvernance des universités devraient être revue. Celles-ci pourraient avoir des structures de direction plus resserrées ou pourraient installer à coté de leurs conseils d’ administration, des conseils d’ orientation associant les entreprises. Cette confiance permettrait une facilité de financement des universités par les entreprises. Les universités seraient alors plus autonome en matière de budgets. De plus ,la dotation globale ne dépendrait plus du ministère mais serait attribuée par un haut conseil de l’enseignement supérieur(instance à créer).
II- L’AVIS DES PROFESSIONNELS
De nombreux professionnels se sont exprimés sur ce sujet cette semaine notamment dans La Tribune et dans Les Echos. Il s’agit des PDG de Saint-Gobain (J-L.Beffa), Schneider (H.Lachmann), Veolia (H.Proglio),Thales (D.Ranque) ainsi que les DRH d’Elior (C.Chouard),de l ‘ Oréal (J-C Le Grand) et de Total (J-J Guilbaud).
D’ un avis général ce rapport semble contenir de bonnes idées . Pour eux, il y a vraiment un retard énorme dans la relation Université-Emplois par rapport à ce qu’il se passe à l’ étranger.
De plus les diplômés universitaire (hormis la faculté de Dauphine) souffrent trop en France de la concurrence offerte par les écoles de commerce ou les BTS qui offrent des formations plus concrètes et plus pratiques.
Les recruteurs sont conscients de la culture acquise par les étudiants sortants de la faculté ainsi que de leurs niveaux d’adaptation ,d’autonomie et d’organisation mais ils préfèrent recruter un diplômé qui aura reçus une formation beaucoup plus pratique que théorique. Ils citent tous la nécessité de multiplier les stages ou expériences professionnelles durant un parcours universitaire.
Enfin, ils sont aussi favorables à ce rapprochement qui permettrait d’améliorer les recherches grâce aux travaux des universitaires de hauts cursus. Ceux-ci ont souvent peux de moyens financiers pour développer toutes leurs idées. Les entreprises pourraient ainsi les aider.
CONCLUSION
Le rapport Hetzel aborde donc des points qui apparaissent comme très intéressants pour les recruteurs des grands groupes Français mais aussi pour les universités Française. Les deux parties ont chacune beaucoup à gagner dans ces différents partenariats.
Le plan a été proposé au premier ministre Mardi 24 Octobre 2006 et celui en a retenu de nombreuses parties. Il n’ a pas encore été adopté totalement.
Pour l’ instant ces idées exhaustives et ambitieuses n’ont pas été assorties d’ un calendrier précis ni d’engagements concrets, notamment budgétaires.